Sous le « patronage » de Mater Admirabilis, la naissance d’une nouvelle morale sexuelle ?
J’ai donné, dans un premier article, un résumé de ce que l’on appelle l’« Affaire Philippe ». Je vous propose une courte analyse afin de la mieux comprendre. On se trouve face à des faits réels qui, à première vue, apparaissent invraisemblables ? Comment ces prêtres, des hommes ayant leur pleine maturité, ont-ils pu en arriver à donner le sacrement de la réconciliation aux femmes avec lesquelles ils avaient des relations sexuelles, tout en sachant que ces actes n’avaient aucune validité ? Ont-ils volontairement passé outre cette règle impérative de l’Église qui prohibe la confession sacramentelle à une personne qui s’accuse de fautes qu’elle commet avec ce confesseur, les deux devenant complices ? Comment ont-ils pu justifier leurs actes par des théories « théologiques » aussi absurdes que celles qu’ils ont employées pour tromper des personnes ayant autorité, principalement des supérieures, et les conduire dans des voies aussi perverses ? Comment leur charme et leur réputation de « sainteté » ont-ils agi sur des femmes, non seulement « bonnes chrétiennes », mais consacrées par des vœux ou des promesses au service de l’Église ? Comment les ont-ils entraînées à poser des actes qu’un simple laïc aurait soupçonné être moralement mauvais ? Comment cet « invraisemblable » est-il devenu « vraisemblable » ?